
De l’écoute à la prise en charge, être sexologue ne s’improvise pas.
C’est pourquoi à partir d’octobre 2019, je débute un certificat universitaire à l’UCL en sexologie clinique appliquée afin d’acquérir les meilleures pratiques pour l’accompagnement et la prise en charge des questionnements et des problématiques liée à la sexualité.
D’aussi loin que je me souvienne, adolescente, je voulais être sexologue, mais ce désir n’était pas facilement avouable à l’époque. C’était comme une intuition, une conviction profonde. Et aujourd’hui, j’ai décidé de rectifier le cours de la vie.
De mon point de vue, la sexualité est autant source de souffrance que de plaisir, et ce à travers toutes les étapes de la vie, homme ou femme. La complexité de la vie sexuelle influencée par l’environnement, mais également par des contraintes physiques, médicales éveille en moi un intérêt particulier à en comprendre les concepts et d’acquérir un savoir faire dans la prise en charge des dysfonctionnements.
Mon hypothèse est qu’une sexualité qui apporte satisfaction est un moteur de bien-être global, de confiance en soi, d’épanouissement individuel.
A travers mes consultations, le sujet n’est jamais abordé clairement. Il est toujours abordé à demi-mot. Cela reste encore un tabou pour beaucoup, et j’aimerais m’inscrire dans une démarche qui favorise la libération de cette parole. En parler, est déjà le premier pas vers une amélioration.
La prise en charge quant à elle sera résolument pragmatique comme souvent dans ma pratique. Je m’emploierai aussi à vous accompagner sur la voie de la déconstruction des croyances limitantes.
Par exemple, saviez-vous qu’il n’y a pas que les femmes qui parfois simulent l’orgasme? Qu’il arrive à certains hommes de simuler régulièrement? Que 58% des hommes ont déjà eu des difficultés à atteindre l’orgasme? Que lorsque la/le partenaire de cet homme qui simule en prend conscience, dans 21% des cas celà mène à une dispute, et 15% à une rupture?
Je vous laisse donc réfléchir à la question de la performance dans le domaine de la sexualité, nécéssité individuelle ou phénomène culturel?
Très beau début d’automne!