Hypnothérapeute PTR

Un patient actif

Le patient et hypnothérapeute conversent, le patient prend une part active dans le processus de sa guérison. Cette manière de pratiquer l’hypnose et développée par Gérald Brassine est inspirée des travaux de M.H. Erickson et de Kay Thompson. Elle permet au thérapeute de travailler en étant, à tout instant, le plus proche possible des besoins du patient tout en le protégeant, par exemple, de reviviscences et autres douleurs possibles en séance.

Dans bien des cas, une situation d’hypnose profonde en découlera, avec apparition et développement d’un processus autonome de guérison spontané qui, en ligne droite de l’inconscient, servira à remplacer les fonctionnements pénibles du patient.

 

Collaboration efficace du thérapeute et du patient

Avec l’hypnose conversationnelle stratégique, thérapeute et patient collaborent véritablement afin de désensibiliser les éléments passés douloureux, émotionnellement ou physiquement, et soignent les symptômes qui en découlent : flashbacks, cauchemars, perte d’estime de soi, dépression…et maladies psychosomatiques pour lesquelles elle est particulièrement efficace !

Au sein de cette hypnose, le sujet n’est donc pas endormi, « passif » ou « absent ». Au contraire, avec l’aide de l’hypnothérapeute, il reprend le contrôle sur ses symptômes physiques (régulés par le système nerveux autonome) ainsi que sur les images qui l’envahissent et les émotions associées.

En contact permanent, grâce au dialogue instauré, patient et thérapeute construisent une situation hypnotique confortable, sécurisante et égalitaire dans laquelle chacun apprend et exécute sa tâche en regard du type de trauma à désensibiliser, de la douleur psychosomatique à transformer…

 

Un travail « sur mesure » inspiré par le patient

Le patient expérimentera et évaluera chaque proposition du thérapeute durant l’hypnose afin de l’adapter constamment aux besoins et à la réalité du patient.

Cette manière active de travailler, dans laquelle le patient est constamment sollicité et stimulé à utiliser les phénomènes hypnotiques (conceptualisés comme des « protections dissociatives ») ainsi que ses propres symbolisations, crée une situation d’apprentissage accélérée pour le patient comme pour l’hypnothérapeute.

 

Pas de domination : le patient garde le contrôle

Un des principes de base de cette thérapie est que ce n’est qu’après avoir pertinemment vérifié qu’il n’est en rien sous la domination de quelqu’un d’autre, et qu’il peut donc refuser toute influence de l’hypnothérapeute, que le patient voit la magie de sa guérison alors pleinement à sa portée.

C’est en cela qu’il est capital de comprendre que l’hypnose n’est en rien le fruit de la suggestion mais bien le fruit de l’usage, par le sujet, de sa mémoire ou de son imaginaire.

 

Vraiment en hypnose

Le patient est dans un état de conscience modifié. Néanmoins il est  en mesure de réagir aux demandes et propositions de l’hypnothérapeute. Le patient est à même de contrôler son système nerveux autonome, ses émotions, sensations jusqu’au contrôle de douleurs psychosomatiques aigües.

 

+ d’infos sur le site de l’IMHEB