Les femmes sont 2 fois plus touchées par le burnout parental, mais doit-on pour autant en oublier les hommes?
A ce jour, les femmes ont en charge 65% de la charge parentale. Ce qui explique qu’elles sont deux fois plus nombreuses à être touchées par le Burnout parental. A en croire ces statistiques, il existe donc des hommes qui ont la charge partagée ou totale de la charge parentale. Et donc qu’ils courent le risque du BOP (Burnout parental) également.
Et pourtant quand je lis des articles sur le net, le discours semble genré. Comme si la souffrance du père n’avait pas encore trouvé place dans les médias ou dans le discours ambiant autour du Burnout parental.
Il ne s’agit là que de ma propre perception, de mon propre ressenti.
Et comme le chante Diane Tell « Ah si j’étais un homme », j’aurais plus de mal à m’identifier au Burnout parental qu’une femme. En tant qu’homme, j’aurais plus de mal à trouver un lieu d’accompagnement voire même de faire la démarche d’en trouver.
J’ai donc envie d’adresser ce billet à ces hommes qui sont en souffrance. A ces hommes qui aimeraient trouver des pistes pour retrouver le plaisir d’être père. A ces hommes qui aimeraient qu’on les accompagne avec des outils pratiques pour remettre de la légerté dans leur quotidien.
Devenir père est tout aussi beau et compliqué à la fois que de devenir mère.
Pourquoi la prise en charge du burnout parental est indispensable?
Pourquoi l’est-elle peut-être encore plus lorsqu’on est un père?
Les conséquences du Burnout parental agissent sur 3 niveaux:
- Le père ou la mère se trouve dans un état d’irritabilité, problèmes de santé , d’idées noires, d’envie de tout plaquer, d’addiction, …
- Le couple pourrait connaître de nombreux conflits quotidien, être en situation d’adultère, de divorce/ séparation.
- L’enfant sera quant à lui négligé tant au niveau affectif, éducationnel que physique. Il sera sujet à des violences physiques (plus rarement) ou verbales.
Il existe une différence dans les conséquences du Burnout vis à vis des enfants que l’on soit homme ou femme.
Un père aura tendance à se montrer plus facilement violent physiquement (plus rare) ou verbalement qu’une mère.
Non que les hommes soient plus violents par nature, mais cette situation s’explique par le conditionnement social. Les femmes sont conditionnées par leur rôle social qui exige d’elles d’être douceur, tendresse et affection. Leur identité de femme serait donc mise en péril si elles cédaient à la violence. Elles déploient donc de nombreuses stratégies pour ne pas laisser leurs émotions négatives prendre le dessus.
Le Bunout parental touche donc femmes et hommes dans une certaine proportion. Cependant la manifestation de ce mal être prend une forme différente que vous soyez hommes ou femmes.
Pour le bien-être de vos enfants, de votre famille, de votre couple, et le vôtre, il est donc important que vous les hommes vous vous sentiez entendu et compris.
Le Burnout parental n’est pas une fatalité.
Prendre un rendez-vous pour oser partager ce moment difficile est le premier pas vers une situation meilleure. La culpabilité ne devrait pas être un frein à une première consultation. On rencense 15 à 20% de parent touchés par le Burnout parental, hommes et femmes confondus.
Vous n’êtes pas certain d’être en épuisement parental, n’hésitez pas à consulter cet article https://juliedelhaye.be/burnout-parental-et-si-vous-faisiez-le-test/
Le sujet du Bunout parental reste encore tabou. La société aime à nous faire croire qu’il n’y a rien de plus merveilleux et naturel que de devenir parent. Et c’est vrai en partie, mais pas toujours pour tous, ni tout au long de la vie de parent.
Vous désirez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter https://www.burnoutparental.com/les-symptomes-du-burn-out